Cher éducateur,
J’ai 2 ans.
Je suis en pleine découverte de moi-même, de toi, de l’environnement qui m’entoure.
Je commence à me rendre compte que je suis un individu à part entière, avec des besoins et des envies qui me sont propres.
J’ai découvert un mot, il y a peu : “Non”. Comme je l’aime bien ce mot ! Je me sens plus forte, je me sens distincte de toi quand je le prononce. Et avec force, c’est encore mieux, je sens encore plus de puissance à l’intérieur de moi.
Je vois bien que toi, ce petit mot, il te contrarie… C’est comme si je remettais en question ton autorité.
Tu sais, éduc, quand je dis “Non”, ce n’est pas tellement à toi ou à ce que tu me proposes que je réponds… Quand je dis “Non”, je dis en fait “Oui” à ma singularité. Je dis “Oui” à une nouvelle faculté que je découvre de pouvoir avoir un avis différent du tien. Ce n’est pas à toi que je dis “Non”, c’est en fait à moi que je dis “Oui” !
Quand tu me cries dessus parce que je te réponds ce petit mot de trois lettres, je sens en moi des tremblements. Il paraît que ça s’appelle “la peur”.
Et quand ça arrive trop souvent, je me dis alors que ce n’est pas vraiment permis de SE dire “Oui” (alors que toi, justement, tu voudrais que je TE dise “Oui”).
Et je finirai par te dire “Oui”, parce que je n’aime pas cette sensation que ça me fait quand tu es en colère contre moi, et j’ai bien compris qu’en te disant “Oui”, ça semblait mieux te convenir, et moi, ça me fait pas toute cette tempête à l’intérieur. Je te dis “Oui”, pourtant en dedans, ça me fait “Non”. Et il se peut qu’un jour, j’oublie que ça me fait “Non”…
J’aimerai pourtant tellement pouvoir apprendre à te dire des vrai “Oui” et aussi des vrai “Non”. Je suis sûre que ça m’aiderait à me construire et à devenir un adulte conscient de lui.
Si tu acceptes mes “Non”, alors saches que mes “Oui” pourront être de vrai “Oui”.
Et je suis convaincue qu’au fond de toi, c’est ce que tu souhaites pour moi. En fait, nous voulons la même chose, toi et moi, finalement !
Seulement, à mon âge, je n’ai pas encore la maturité pour te dire les choses avec des mots d’adulte.
Et ça m’aiderait à pouvoir devenir moi-même que tu te mettes à mon niveau d’enfant et que tu puisses être en lien avec le monde dans lequel je grandis. Celui d’une petite fille de quelques mois qui expérimente, qui découvre l’impact qu’elle a sur les autres, qui ne demande qu’à être guidée sur ce chemin qu’est la Vie.
Partage d’expérience :
Mélinda a 3 ans. C’est une petite fille sage, polie. Trop sage, trop polie pour son âge. Personnellement, je suis contrariée par ce côté si lisse ! Elle n’exprime jamais de colère, très peu de tristesse, demande plusieurs fois par jour si elle est sage (ça semble important pour ses parents qu’elle soit “sage”).
Cela fait 2 mois qu’elle a rejoint le foyer.
Et aujourd’hui, au moment d’aller prendre sa douche, Mélinda me dit d’un air affirmé : “Non !! Non, Non, Non” !! Et à l’intérieur de moi, ça fait “Youhouuuuu” !!
Moi : Mélinda, je vais t’accompagner prendre ta douche
Mélinda : Non, je prends pas de douche ! Non et Non !
Moi : Oh, tu ne veux pas prendre de douche !
Mélinda : Non, je vais pas prendre ma douche !
Moi : (tout en prenant ses affaires) Je t’y accompagne, tu me dis si tu préfères de l’eau chaude ou de l’eau tiède ?
Mélinda : (en allant dans la salle de douche) Je veux de l’eau tiède
Moi : Ok, voilà de l’eau tiède !
Mélinda : Je veux pas me laver
Moi : Est-ce que tu souhaites que ce soit moi qui te lave ?
Mélinda : Non, je veux pas !
Moi : Alors est-ce que tu préfères te laver seule ?
Mélinda : Oui, c’est moi qui me lave !
D’une situation hasardeuse au début, le tout s’est fini dans la sérénité et les rires. Ma volonté était que la douche soit prise car c’est le “cadre” posé par l’équipe et en même temps que Mélinda puisse avoir la possibilité d’affirmer un “Oui” ou un “Non” qui seraient entendus et acceptés. J’ai donc fait le choix d’orienter sa prise de position vers des choix sélectifs (la température de l’eau et la toilette), et d’accepter sa décision. L’ambiance détendue que j’ai ressentie et l’attitude de Mélinda m’ont donné l’impression que son besoin de s’affirmer étaient entendus. Mes besoins de respecter le cadre posé et la demande d’affirmation de Mélinda l’étaient également.
Pour moi, “Gagnant – Gagnant”, c’est ça le vrai bonheur !!
Petite invitation à lire :
(Cliquez sur l’image pour arriver sur le site NVC-Europe)
Demande :
Suite à une (très !) forte affluence sur cet article depuis 2 jours, ma curiosité s’éveille ! Je serais ravie si vous aviez la gentillesse de me dire, en commentaire, grâce à quel site ou page facebook vous en avez eu connaissance ? Un tout grand merci 🙂
(Plus de 1800 partages en 2 jours, ça me fait fort plaisir !)
Merci pour ce rappel…Ma fille vient de feter ses deux ans et c’est pas facile tous les jours!
Je decouvre seulement votre blog et j’aime beaucoup.
Bonjour Sixtine et Victoire,
Connaissez-vous Isabelle Filliozat ? Elle a écrit plusieurs livres dont “Au coeur des émotions de l’enfant” et “J’ai tout essayé” que je vous recommande vivement pour traverser cette période avec le moins de heurts possibles.
Merci pour votre commentaire et au plaisir de vous retrouver par ici !
Elodie
Ils sont sur ma table de chevet 🙂 mes deux bibles du moment! Mais il faut reussir a mettre en pratique pendant les “crises” et c’est parfois difficile! Surtout quand on est soi meme en difficulte…
Merci pour vos recommandations Elodie!
En effet, le premier changement doit souvent passer par soi-même 🙂 Nos enfants sont les reflets de notre propre éducation et nous renvoient beaucoup de choses qui, si on prend le temps de les écouter, peuvent nous aider à grandir 🙂 “Il n’y a pas de parents parfaits” est aussi un chouette ouvrage. Et ceux de Jesper Juul… Belle fin de journée, Elodie
Merci – J’aimerais avoir votre sagesse! Bonne fin de journee a vous – ici, il n’est que 13h!
Je suis loin d’avoir les qualités d’un “sage” 🙂
D’où êtes-vous ?
J’arrive sur ce blog grâce au lien vers cet article fait par Chantal Lavigne (consultante en lactation) sur fb 🙂
Je vais parcourir le reste du blog !
Merci 🙂 Et bienvenue sur ce blog !
Au plaisir d’échanger avec vous si l’un des articles vous donne envie de commenter.
j’arrive ici grâce à “éducation joyeuse”
Merci pour ce bel article, je m’en vais de ce pas parcourir le reste du blog !
Merci pour votre réponse et bienvenue ici 🙂
J’arrive également sur cet article via Education joyeuse ; mamans d’un garçon de 4 ans et de deux filles de 2ans, nous traversons en ce moment une période de “non, non, non !” intense avec l’une de nos filles. J’ai dit intense ? Quel doux euphémisme… Merci pour la piqure de rappel.
Merci Cécilia pour la précision. Bon courage pour cette période intense 🙂
J’ai vu votre article sur une page privée sur facebook (réservée à des bénévoles en allaitement. Phase à venir avec ma fille, merci pour le partage d’experience.
Je vous remercie Marie-Claude pour cette contribution. Doux moments avec votre fille 🙂
Bonjour, je viens aussi grace au groupe d’éducation Joyeuse. Mon garçon m’a dit un jour à propos du “non”, tu sais, j’ai tellement peu souvent l’occasion de le dire…là, ça me fait plaisir de dire non!” 😉
Il a tout compris et il a l’espace pour pouvoir le faire on dirait 🙂
Ici, c’est très difficile ! Ma fille 18 mois use et abuse du non certains jours… Le problème c’est qu’à part “non” elle ne dit que 3 ou 4 mots donc pour dialoguer c’est presque impossible et quand on y arrive, ça prend la matinée à atteindre l’objectif !!! Avez vous des pistes à me donner, svp ? Merci d’avance !
Bonjour Amanda,
Connaissez-vous le livre “J’ai tout essayé” d’Isabelle Filliozat ? C’est une mine d’or, oserais-je même dire une bible, pour les parents de jeunes enfants.
Une des pistes proposées dans ce livre est de proposer un choix à l’enfant : Préfères-tu mettre ton pull rouge ou ton pull vert ? Ainsi, l’enfant pourra affirmer sa position par son choix. S’il n’a qu’une possibilité imposée par le parent, il affirmera sa position en s’opposant.
Ensuite, les objectifs que vous fixez sont-ils adaptés à l’âge et aux capacités de votre fille ? Si votre objectif est qu’elle soit prête à 9h30 pour aller faire les courses par exemple – objectif qui est assez large et projectif – son objectif à elle peut être de découvrir comment mettre ses chaussures, la couleur de celles-ci, d’éveiller sa curiosité sur la mouche qui vole dans le salon, etc. Elle vit seconde par seconde et ne se projette pas dans les objectifs que vous vous (lui) fixez. La notion du temps des adultes n’est pas celle des enfants et elle ne mesure pas l’importance que ça a pour vous d’être “à l’heure” (trop abstrait) pour telle ou telle activité.
Pour ma part, j’ai dû apprendre à lâcher prise avec mon fils et c’est ce qui a le mieux fonctionné. A réajuster mes attentes à ses capacités du moment, lui permettre de faire des choix (ça a été radical chez moi), me dire que ce n’est pas si grave s’il veut mettre ses bottes de pluie pour aller à l’école alors que j’avais préparé ses belles chaussures (ça c’est tout frais de ce matin), accepter qu’il refuse de mettre son manteau pour sortir… et de voir qu’une fois dehors, il se rend compte par lui même de la sensation de froid et qu’il demande pour mettre son manteau : non pas par obligation ou soumission ou adaptation, mais parce que ça fait sens pour lui.
Je vous invite vraiment à vous procurer le livre de Filliozat (Au coeur des émotions de l’enfant est également très aidant). Je connais des dizaines et des dizaines de mamans qui se sont sorties de bon nombres de situations délicates en comprenant ce que vivait leur enfant. Alors pas de solution miracle ni toute faite, mais des éléments de compréhension de votre enfant qui vous aideront à ajuster votre posture avec elle.
En espérant que cela réponde au moins un peu à vos interrogations.
Merci pour votre confiance en m’écrivant,
Au plaisir,
Elodie
Bonsoir ! Après votre msg je me suis procuré le livre d’Isabelle Filliozat, et je dois dire que me l’approprier n’a pas été une mince affaire… mais on y parvient chaque jour un peu plus… Surtout depuis le jour où nous avons rayer de nos schémas de pensée : ” il/elle en fait exprès pour nous énerver/tester”.
Nous (en tant que famille) avons énormément appris sur nos enfants et sur nous même, les relations et échanges sont maintenant beaucoup plus détendus et tendres ; et puis le jeu prend une bonne part dans l’éducation que nous donnons aux enfants maintenant… Comme nous sommes plus ouverts et réceptifs aux interactions avec les enfants, eux mêmes le sont aussi plus et tout prend une belle tournure !
Tout n’est pas rodé, mais nous nous sentons équipés maintenant et quelle fierté lorsque nous trouvons une réponse adaptée à un nouveau comportement étrange (pour nous) 😊
Merci de nous aider à décoder nos chérubins, ça en vaut vraiment la peine ! 😍
Bonjour Amanda,
Quelle joie de vous lire et d’avoir de vos nouvelles suite à notre échange !
Je suis très heureuse de lire l’évolution de votre vie de famille, surtout dans ce sens 🙂
A très bientôt !
j’i trouvé votre article dans “le monde des assistantes maternelles agrées” ;et comme je suis moi même ass.mat avec en ce moment une petite de 20 mois qui découvre ce mot… j’ai imprimé l’article pour les parents
Bonsoir Robinet et merci pour votre commentaire ! Très chouette initiative et contente que cet article ait été diffusé auprès d’ass mat !
Bonjour,
Maman d’une petite Margaux de 11 mois, j’ai découvert votre blog grâce à un lien dans la newsletter de l’association “Petits Mots pour Grandir” située dans l’agglomération grenobloise. J’aime beaucoup ! J’y reviendrai !
Sandra
Merci Sandra, je suis touchée par votre message.
Et <3 Petits mots pour grandir !!! 🙂
Contente de lire cela mais honnêtement l’histoire de la douche est très peu réaliste pour moi….Mon fils me cri bel et bine NON mais même si je lui donne d’autre options c’Est aussi pire, sinon plus! Je ne sais même plus quoi faire …j’ai essayé de dire ”ok c’est toi qui décide”, les retraits, l’ignorance, le renforcement positif…rien à faire…..OUF!
Bonsoir Joelle,
Pour l’histoire de la douche, cela a duré un peu plus longtemps que ce que j’ai retranscrit, mais pas tant.
Je parlais là d’une petite fille qui n’avait pas encore eu la permission de s’affirmer, la situation avec votre fils est sans doute bien différente.
Quel âge a votre fils ?
Le mien a 3 ans et si depuis quelques semaines cela va mieux, il a eu une période de “non” intense. J’ai appris à lâcher prise (en me demandant si ce que je lui demandais était si important) et à développer ma patience.
Chacun trouvera bien sûr ses solutions. Je vous souhaite de trouver celle qui vous conviendra pour les quelques jours/semaines/mois de cette période d’affirmation de soi.
Au plaisir d’autres échanges et je vous remercie de vous être arrêtée quelques instants par ici 🙂
Mon fils Bastien n’a que 20 mois, mais il n’a pas mis de temps à pratiquer le NON, déjà depuis le début de l’été.. Et en mon for intérieur je souhaite que puisqu’il a commencé tot, il finisse tot les crises qui peuvent accompagner ce petit mot. C’est sur la page facebook de Stéphanie Allenou (auteure de “Mère épuisée”) que j’ai suivi le lien vers votre blog, et je ne le regrette pas.
Bonsoir Cami Dro, merci pour votre passage ici et pour votre commentaire. J’apprécie lire les retours des personnes qui lisent mes publications 🙂
Connaissez-vous le livre : “J’ai tout essayé !” d’Isabelle Filliozat ? C’est un livre d’utilité publique pour les parents de jeunes enfants 🙂
Bonne soirée et à bientôt !
Bonsoir,jarrive sur ce blog grace au lien vers cet article fait par Stéphanie Allenou,superbe auteur du livre “mère épuisée”.
Je suis maman d’un petit homme de 4 ans,et d’un petit bout de 22mois.
Jai adoré l’article,merci pour votre partage d’expérience,je sais d’avance que le blog va me plaire,je vais prendre le temps de le visiter!
Céline.
Bonjour Céline,
Bienvenue sur ce blog 🙂
J’espère que les autres articles vous plairont également !
Au plaisir !
Votre exemple me rappelle énormément qqc… Une fois le seul moyen que j’avais trouvé pour qu’elle accepte de se laver, c’était de lui dire non, tu ne vas pas se déshabiller, non, tu ne vas pas te laver, non etc…! Sur le coup, ça m’avait rendu dingue et surtout impuissante presque mais ce soir-là, elle avait le sourire pour se laver…
Pas simple cette période et je vais m’empresser de partager cette page aussi.
Bonjour Jéro,
Bienvenue par ici et merci pour votre témoignage 🙂
C’est en effet une période compliquée surtout lorsque l’on ne dispose pas des informations sur ce qui se passe pour nos enfants à cet âge-là.
Chacun fait comme il peut, avec les moyens qu’il a !
Au plaisir de vous recroiser par ici, ou par là 🙂
Cet article reflète mes journées avec mon fils de 30 mois et les enfants que j’accueille.
Trouver le chemin et les bons mots pour conduire l’enfant dans la direction que l’on souhaite (pour son bien et non pour une question d’autorité). Cette pratique fonctionne pour tout acte de la journée y compris pour les repas, en laissant le choix à l’enfant du menu (tu préfère des haricots verts ou des épinards, du poisson ou de la viande …….). L’enfant a besoin d’un cadre pour l’accompagner dans son autonomie, ce cadre le rassure et l’aide dans cette période de l’opposition. Pour ma part tous les mois cette opposition est de plus en plus importante avec de fortes crises, malgré mon écoute et ma patience.
J’ai eu connaissance de votre article sur Facebook par un partage.
je suis assistante maternelle, merci pour cet article que je vais partager sur mon blog, à l’attention des parents qui sont souvent démunis face à cette période d’opposition.
j’ai eu ce lien par la page facebook de “éducation joyeuse” 🙂
merci !!
Bienvenue Sandy et merci beaucoup pour votre commentaire !
A bientôt,
Elodie
Bonjour,
J’ai connu l’article via l’éducation joyeuse 😉
Merci Perrine, pour votre commentaire 🙂
J’arrive également sur cet article via Education Joyeuse =D Murielle aura ses 2 ans en Décembre et nous avons déjà à faire au “NON” mais… Quand les circonstances sont favorables (j´essaye que ce soit presque toujours ;-D), la situation se déroule plus ou moins comme votre exemple… Surtout… Du calme, de l´attention, de l´écoute et de l´acceptation du fait que nous n´avons pas toujours raison et que d´autres options sont possibles pour arriver au même bût… Non ;-D? MERCI; j´ai vraiment adoré et je partage…
Bonsoir Piska, merci pour votre témoignage et votre partage ! Au plaisir 🙂
J’arrive ici en suivant un lien partagé par ma belle-sœur sur Facebook.
J’avoue que le début de l’article m’a fait peur : on dirait une simple apologie du non, du “mon enfant sait ce qui est bon pour lui ou pas” et je ne doit pas aller contre sa volonté. Et puis, j’ai lu la suite (et j’espère que tous feront de même !) qui explique très bien la réflexion à avoir ! Ce n’est plus “ne surtout pas aller contre la volonté de mon enfant”, mais “j’accompagne ce non et je le prends en compte”. Et j’adore lire ça ! 🙂
Bonjour , sur FB , par l’intermédiaire d’une page ” tu sais que tu es éducateur , quand …” Et j’ai partagé sur ma page ” préparer le concours d’auxiliaire de puériculture “
Bonsoir.
Moi ma fille a dit non, bien sur, mais ça n’a pas était aussi terrible que l’image que je m’en faisait. Et je me rends compte en te lisant que c’est peut-être parce que j’ai eu la bonne attitude. Et du coup ça me fait du bien de savoir ça car ce n’est pas le cas pour toutes les situations bien sur 😉
Alors Merci
FB par l’intermédiaire de la page “Éducation Joyeuse”.
Sur Enseigner la communication à l’école comme une matière à part entière.
Bonsoir, j’ai suivis le lien via une page Facebook ! Je suis ravis de cette découverte. J’ai rapidement lu quelque uns de vos articles et je suis admirative de votre travail et de vos méthodes. je suis maman de jumeaux de 5 ans. Et comme il y est dit dans un article nos enfants sont notre reflet. je le vis en ce moment. J’apprécie d’autant plus votre travail car je suis une enfant de foyer. Et effectivement j’y ai vus des méthodes très peu pédagogique et un système de protection de l’enfant que je remet en question…Cela doit jouer sur mon envie de travailler auprès des enfants.
J’espère pouvoir échanger avec vous.
Vanessa
Je viens grâce à Working Mama sur FB. J’adore ton blog 🙂 Je vais le parcourir. Merci
Bonjour, moi j’arrive via un partage de Working Mama, le blog sur le blog, et je suis contente d’etre arrivée là!! ma fille a seulement 6 mois, mais je vais vous suivre! 🙂
Merci pour cet article! J’ai parfois une impression étrange aussi quand je rencontre des enfants “trop sage”, et pourtant lorsque les miennes s’affirment en public, je ne le vis pas forcément bien et je perds mes repères et mes nouveaux réflexes basés sur l’éducation bienveillante sous le regard des autres… Pas toujours facile mais c’est en cheminement (vu l’article sur FB de Working-Mama et cela me fait découvrir votre très joli blog)
J’ai beaucoup aimé le style d’écriture de votre article. Son thème aussi biensur. Le jeu de rôle me paraitrait très intéressant pour pouvoir ‘switcher’ sur la bonne communication lorsque la situation apparait,..Il y a aurait à faire
J’ai découvert votre article grâce au site de “Projet de famille en harmonie”. 🙂
Merci. Corine (France)
Bonjour, j’arrive de FB, grace a lien qu’a partager Working Mama. 😉
Bonjour !
Merci pour ce magnifique article que j’ai découvert sur FB par un lien partagé par Working Mama.
Et j’ai partagé également sur mon mur.
Je viens de découvrir votre blog, grâce au lien de cet article partagé par le blog de workingMama que j’affectionne tout particulièrement. Votre article est super- je ne vais pas tarder a aller découvrir le reste! Notre bebe vient de fêter ses 1ans, on essaie de l’accompagner au mieux dans lamour la douceur, et le respect – alors votre blog je le partage!!! Bonne continuation!
Super article! Merci! Découvert grâce à la page FB de Working Mama 🙂
Et partagé sur des groupes de Mamans et ma page.
vu par working mama 🙂
Article pile poil en adéquation avec mon cours de la semaine sur le développement de la personne! En effet le hasard n’existe pas !
Une étudiante AMP
bonjour, je viens de découvrir votre blog via une page facebook d’une amie.
Maman d’une poupee qui dit non non non non toute la journée elle fait non non non noooon…
A 19 mois on commence l’art difficile de la négociation qui rendrait jaloux un spécialiste judiciaire 😉
Bonjour, article découvert par l’intermédiaire de la page FB de Working Mama, le blog… et tellement intéressée que je m’abonne illico à la lettre 😉 Merci !!
Bonjour, j’ai découvert votre article et donc votre blog gràce à la page Fb “Education Joyeuse” mais je l’ai aperçu aussi sur d’autres pages (working mama et Prune et Violette si j’ai bon souvenir). Educatrice spécialisée en congé parental, j’ai 2 loulous de 4 ans et 23 mois. Je lis aussi I. Filliozat mais aussi Faber & Mazlish entre autres. Des fois je suis une maman bienveillante et des fois…non! J’apprends 😉 Contente d’avoir découvert votre blog!
Bonsoir,
article vu et lu via la page FB de Bébé en conscience et partagé sur Planète EJE.
Merci !
Bonjour! Merci pour ce bel article! Personnellement je suis “tombée” sur votre blog grâce au partage de votre article sur Working Mama 🙂 Belle journée!
Bonjour,
merci pour cet article, c’est vraiment une habileté difficile à mettre en place, parce que je pense qu’il faut coller au besoin de l’enfant. dans votre cas vous avez bien compris ce qu’il y avait derrière mais je ne suis pas sure d’etre aussi douée, et s’il a vraiment pour objectif de ne pas se laver ? peut êre alors une résolution des conflits à peut être bénéfique.
J’avoue que j’aurais peur de donner un message contradictoire, en acceptant qu’elle refuse de se laver et l’y emmener quand même, du coup on n’accepte pas vraiment son non, on ne fait que l’accueillir.
Je suis maman depuis juste 1 an, je tâtonne encore, et merci à vous pour m’aider à y voir plus clair
Bonjour Aurore,
L’idée est comme vous l’avez compris : accueillir le non et le respecter. Et de se dire qu’à ce moment-là, l’enfant a besoin d’exercer son affirmation de lui, sa puissance (et non pas toute puissance, à ne pas confondre).
Donc en aucun cas je dis ici qu’il faut “céder” à chaque non posé par l’enfant.
Mais pourquoi ne pas lui fournir une autre alternative par laquelle il peut dire non ? Comme dans l’exemple. La douche n’était pas vraiment négociable, dans le contexte dans lequel nous étions. Et ce n’est pas à la douche ou au fait de se laver qu’elle rejetait. Elle avait besoin de s’affirmer. Je lui ai juste permis de le faire sur un sujet qui était acceptable pour moi.
Et comme j’imagine que pour elle, ce qui comptait était que son non soit entendu, peu importe que ce soit sur le fait de faire sa toilette ou sur qui la laverait.
Il ne s’agit pas de faire passer le besoin de l’enfant avant ceux du parent. C’est important que le parent soit vigilant au stade de développement dans lequel est son enfant pour réagir de manière adéquate. Et qu’en même temps il reste en contact avec ce qui est acceptable ou pas pour lui.
Le risque, le cas échéant, étant qu’à force d’accepter l’inacceptable pour soi, on accumule une tension qui finira par sortir de manière exacerbée et inopportune, envers soi ou envers l’autre.
Est-ce que c’est plus clair pour vous ?
Bonne soirée et au plaisir d’échanger avec vous 🙂
Bonjour
Super article qui va bien me rendre service!!! Lien découvert sur un groupe facebook (https://www.facebook.com/groups/432448920164368/)
Bonne journée
Merci pour cet article, je suis en plein dedans, de plus qu’aujourd’hui, j’ai eu un comportement négatif envers ma fille, ça me fait remettre ma vision des choses et c’est très bien ainsi.
J’ai vu votre article sur la page Facebook de Réseau Québécois d’accompagnantes à la naissance.
Bonjour,
Je suis arrivée sur cet article en faisant des recherches dans google car je travaille en crèche.
Caroline
bonjour, et que faire quand on lui demande de dire merci et que l’enfant vous regarde droit dans les yeux et répond NON ????? je ne sais plus quoi faire….. Merci
Bonjour nounou,
Je n’ai pas de recette miracle. Il y a sans doute autant de solutions appropriées que de relations sur cette terre 🙂
Quel âge a l’enfant dont vous parlez ?
Car on ne réagira pas de la même manière avec un enfant de 2 ans qu’avec un enfant de 8 ans.
De mon côté, si un enfant de 2 ou 3 ans ne me dit pas merci, je ne lui en tiens pas rigueur, j’estime qu’il n’a pas l’âge d’y mettre du sens. Mais je peux dire merci à sa place pour lui faire part du code social.
Si l’enfant a 8 ans, je lui dis ce que j’attends de lui et pourquoi c’est important pour moi.
Une question à se poser peut être : est-ce que j’accorde au merci l’importance qu”il a réellement ?
Et s’il exerce ce “non” à ce moment là, quel sens ça a pour lui, pour vous, dans votre relation…
Voilà ce qui me vient en vous lisant.
Je me pose la même question avec le bonjour… 😓
personnellement je ne force pas mes enfants à dire bonjour, et encore moins à faire la bise. Je pense qu’ils apprendront en me voyant faire. En revanche, lorsque nous allons chez des gens, en particulier la famille ou amis proches, je leur explique qu’il n’est pas correct de passer à la table de nos hôtes / d’accepter les cadeaux / gâteaux etc, sans les avoir salués au préalable. Donc bien souvent, ils ne disent pas bonjour directement lorsqu’on arrive, mais un peu plus tard, une fois acclimatés à la maison et aux gens qui nous invitent. A ce moment là c’est un bonjour qui provient de leur petit coeur et je trouve que cela donne plus de sens à ce rituel.
lorsque mes enfants, 4 ans et 7 ans , ne veulent pas dire merci, je leur pose simplement cette question: est-ce que ce que tu as reçu t’a fait plaisir? si oui, la manière de le dire est de dire merci. Parfois, avec ma fille, ça prend plus de temps, je dois ajouter qu’elle n;est pas obligée de dire merci tout de suite, qu’elle peut le faire plus tard, et une fois qu’elle se sent libérée de cette obligation sans doute, une fois que tous les yeux ne sont plus tournés vers elle, elle vient me voir pour que je l’accompagne dire merci, et on y va ensemble. Il y a plusieurs manières de remercier, d’ailleurs, ce peut être par un dessin, finalement, ce qui compte c’est de montrer sa reconnaissance, pas forcément le mot lui-même.
J’aime beaucoup l’intention que vous mettez à accompagner ces temps du quotidien : faire prendre conscience qu’il y a un code social dans notre société, qu’ils peuvent choisir ou non de respecter. Tout en privilégiant le sens – trop souvent perdu – qu’il y a derrière un remerciement ou un bonjour. Merci pour votre témoignage, Céline !
Bonjour,
Alors pour Combler un peu la curiosité, je réponds simplement à la demande 😉
J’ai eu un lien partagé sur un groupe Facebook sur l’éducation bienveillante qui amené sur le blog de “working mama” et elle partageait le lien de votre article pour la deuxième fois !! 😉
Voilà
Bonne journée 😎
Merci pour votre réponse, en fait je pense que je ne met pas suffisamment à la place de l’enfant. je raisonne en adulte, si je ne veux pas quelque chose, qu’on me dit “ah tu ne veux pas” et qu’on m’emmène le faire, j’aurais l’impression qu’on ne m’écoute pas, parce que mon refus n’est pas une affirmation de moi mais un refus concret sur ce que je ne veux pas faire.
Si j’essaie plus d’entrer dans le monde de l’enfant, alors oui ça devient logique, il a besoin qu’on accueille son affirmation de lui même, ce qui n’empêche pas qu’on puisse lui imposer certaines choses.
Merci encore pour vos éclaircissements
D une grand maman je ne dis pas que j ai réussi à éduquer mes deux fils parfaitement mais je suis fière d’eux. J’aurais aimé vous lire dans les années 70-80 hihihi. J’ai eu la chance d’avoir une maman avec un grand cœur et une bonne psychologie…Vous savez je trouve les jeunes très chanceux de recevoir vos bons conseils. Merci et bravo!
Information relayée par la page de Françoise Nazer sur Facebook; écrivain et assistante maternelle. Voilà ce qui explique en partie la succès de cette page.
Merci Labesse 🙂
J’avais mis cette demande concernant la provenance des lecteurs il y a quelques mois. Mais je suis ravie de découvrir Françoise Nazer. Je ne la trouve pas sur FB, est-elle en privé ?
ça a toujours l’air si simple dans les articles et les livres … Pourtant, quand ça m’arrive à moi, il ne me semble jamais y avoir d’alternative possible. Et difficile de pouvoir discuter énormément avec ma fille qui n’a encore que 20 mois; ex. il est 20h30, le magasin ferme, il faut rentrer à la maison. Je tente de mettre ma fille dans le siège auto mais impossible : elle se raidit de toutes ses forces et à moins de la forcer de manière violente vue la force qu’il faut contre la sienne, impossible de l’asseoir! Si j’écoutais tous les bouquins et autres “jamais de fessée”, je passerais de longues nuits sur les parkings … Pourtant, dans ces cas-là, une fessée et hop, ça cesse. Alors, quelle autre solution? Lui demander si elle veut que je l’assois ou si elle veut le faire toute seule? Mais, c’est impossible … J’ai prévu des livres et autres jouets, que je lui donne dans ces cas-là, mais, parfois ça marche, parfois / souvent ça ne suffit pas … Et pour le change, c’est le même problème; elle n’est pas encore propre mais en même temps, elle en a vraiment marre du change; là encore, je prévois des jeux, mais c’est usant de devoir constamment se battre pour la faire s’allonger … Et par contre, chez la nounou, jamais aucun problème … Mais pour en revenir au problème du siège auto : le matin, on n’a pas 3/4h pour partir donc, que faire quand le problème du siège auto se pose tous les jours??? A-t-elle juste comme vous expliquez dans l’article, un besoin non pas de ME refuser de s’asseoir, mais de ELLE s’affirmer par ce non? Mais ok, c’est bien beau de comprendre pourquoi les enfants font les choses, mais il faudrait quand-même des solutions … J’ai beau lire beaucoup de livres sur le sujet, je n’ai pas l’impression de voir beaucoup d’effets … Quand je lis, ça a l’air clair, mais après, dans mon quotidien, je ne suis jamais confrontée aux problèmes posés dans les livres; les problèmes que je rencontre ne sont jamais dans les livres, et les conseils des livres ne me semblent pas transposables à mes problèmes …
Bonjour, ça m’est arrivé de devoir forcer mon fils à s’asseoir dans le siège auto avec moults cris (notamment en quittant le parc de jeux) et la solution qui a marché pour nous c’était de le prévenir du temps et de mettre un timer sur le téléphone. On reste 1h, et après je te mettrais dans le siège auto pour rentrer à la maison. Il te reste 15 min pour jouer. Il reste 5 min et on rentre à la maison. ça y est, le téléphone sonne, ça veut dire qu’il est l’heure de rentrer. Je vais t’installer dans le siège auto et on va rentrer à la maison. Je te mets dans le siège auto pour ta sécurité. Tu préfèrerais être libre dans la voiture, mais s’il se produit un accident j’aurais peur que tu te fasses très mal si tu n’es pas attaché, et je n’ai pas le droit, c’est la loi, pour te protéger. Le prévenir que j’allais le mettre dans le siège à chaque fois qu’on se mettait en route à été efficace ici.
Bon courage en tout cas, ma solution ne sera peut être pas la votre, mais si ça peut aider…
Moi je te conseillerai la communication connectée ou une séance en parole au bébé pour comprendre pourquoi ton enfant réagit de cette manière et voir avec lui la meilleure solution!
Bonne continuation
Une amie s’est formée à la CC il y a quelques mois… et je viens d’accoucher d’une petite fille donc il se peut que pour ma part je découvre cette approche à l’occasion !
Un enfant de 20 mois à 20h30 qui sort d’un magasin c’est normal que ça se passe mal ==> fatigue, hyperstimulation dans le supermarché et la faim qui s’en mêle aussi normal que ça ne soit pas facile de la mettre dans le siège auto il faut se mettre à sa place aussi.
Bonjour… certes mais , j’ai eu pendant une période exactement le même problème et pourtant il n’était pas 20h30! Je comprend cette maman qui fait comme elle peut, même si parfois il y a des maladresses et des moments qui sortent du cadre “bienveillant” et je pense, encore une fois, que si elle a fait l’effort de poster sur ce site et de se confier c’est bien qu’elle souhaite des réponses non jugeantes. Je pense qu’elle essaie de se mettre à la place de son enfant. Restons bienveillants…
Ah mais très chouette article dis donc! Je suis à la ramasse dis donc, elle date cette article! 🙂
Tu sais quoi, à partir de demain, je vais animer un atelier photo avec des primaires, et j’ai bien l’intention de relever quelques perles. 🙂